Introduction
Si vous regardez en amont du torrent, vous trouverez, sur ses rives une jolie plante à fleurs jaunes, qui rappelle la marguerite. C’est le séneçon du Cap (Seneci inaequides). On le trouve surtout au bord des pistes et des lits des torrents, mais aussi dans les milieux altérés.
Il s’agit d’une plante invasive qui, comme toutes les autres, a des effets délétères sur l’écosystème. Lisez cette fiche d’information, publiée par le gouvernement de Catalogne :
Décret royal n° 630/2013 . Signalée ou présente actuellement en Catalogne
Distribution d’origine
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Afrique du Sud (région du Cap).
Voies d’entrée et expansion
- Introduction accidentelle par le commerce de la laine
- Dispersion par le vent, les poils d’animaux, les véhicules, la terre contaminée
Impact
- Dévalorisation des terrains de pâturage
- Plante toxique pour les invertébrés, le bétail et l’être humain, en raison des alcaloïdes qu’elle contient
- Empêche ou entrave la germination d’espèces natives
D’après un article du spécialiste Pere Aymerich, parue dans la revue Picot negre du PNCM (Parc Natural del Cadí-Moixeró) en 2006, des expériences ont montré qu’il était possible d’éliminer le séneçon si la lutte commençait sur les tous petits spécimens : « si [les plantes] mesurent déjà plusieurs dizaines ou centaines de pieds, elles sont très difficiles à éliminer ». L’auteur ajoute que « si l’on veut maîtriser cette plante, il est essentiel d’intervenir dès que l’on voit les premiers spécimens ».