Introduction
Le paysage devant nous, nous rappelle la haute montagne, les habitations subalpines et alpines, mais rien n’est plus loin de la réalité. Il faudrait grimper jusqu'au sommet du mont Moscós (1740 m) pour entrer dans le pays du pin noir et, au-dessus, dans les prairies alpines.
Ainsi, ici, à 1100 m, nous avons un paysage complètement transformé par l'homme depuis des siècles. Nous sommes au pays des chênes, des frênes, des bouleaux, des peupliers trembles, des cerisiers, des hêtres... mais tous ont été coupés pour obtenir des prairies de pâturage et d'herbe pour le bétail.
La forêt, comme vous pouvez le voir, est acculée à proximité des torrents et des pentes les plus à droite. Vous voyez la hêtraie sous Chez Isla, sur votre gauche ? Ou la petite forêt de fougères aquilinières et de genêts au fond du trou de la Font Vella que nous aborderons (photo).
Aux parties les plus douces se trouvent les prairies de pâturage et les champs de culture, avec des formes polygonales et des limites définies (murs de pierre, bardisses) (photo) : des limites qui marquent la propriété et en même temps servent à gérer le troupeau quand il descend du haut de la montagne aux prairies.
Dans ces prairies, quand ils sont d'herbe naturelle, avant d'être fauché, il se trouve une grande floraison qui attire une multitude d'insectes attirant de nombreux oiseaux et reptiles qui, eux-mêmes, sont les proies des grands rapaces. Ces milieux sont d'une grande biodiversité.
Jetez un coup d'œil :
- L'herbe est l’alimentation du lièvre, qui, lui-même, se trouve être celle de l'aigle royal.
- Les insectes est l’alimentation des reptiles qui, en même temps, est celle de la crécerelle ou du grand aigle serpent.