Rutes a Núria
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Prairies 

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Introduction

Au-dessus de 2 200 m, le pin à crochets est petit et sa croissance naturelle est difficile. C’est aussi à cette altitude que prédominent les graminées (fétuque, carex) dont se nourrissent les herbivores domestiques et sauvages (isards, lièvres, mouflons, etc.) pendant l’été. Elles forment toutefois aussi l’habitat de nombreux oiseaux, insectes et fleurs de montagne (de la fonte des neiges au milieu de l’été, en fonction de la pluviométrie). 

En-dessous de 2 200 m s'étend le domaine des estives, entrecroisées de forêts de pin. Lorsque l’élevage diminue, les arbustes, puis les conifères, recolonisent rapidement l'espace. 
 
Lorsque le froid arrive et que la prairie jaunit, le bétail redescend vers la vallée. Le pâturage se fait alors dans les prés qui entourent les villages, jusqu’à ce que, une fois l’hiver bien installé, on nourrisse les bêtes avec le foin fauché en altitude durant l’été. Autrefois, en plein hiver, on transportait le bétail en camion vers des zones aux températures plus clémentes. Aujourd’hui, la stabulation se fait à proximité de la zone de pâturage. 
 
Ces prairies abritent aussi des fleurs de montagne, qui fleurissent du printemps jusqu’au milieu de l’été (selon la pluviométrie). 

De ci, de là, on découvre une variété de chardon, la Carline acaule (également appelée cardabelle) (photo). Ce chardon ne possède pas de tige et la fleur repose directement sur ses feuilles épineuses en rosace, qui poussent à ras de terre. Les isards en sont très friands. On trouve également cette plante séchée accrochée aux portes des maisons, dans les villages ; elle indique le degré d’humidité de l’air. La racine, épaisse et profonde, est utilisée dans la confection de liqueurs et de vins d’apéritif. Elle peut aussi se manger, comme l’artichaut. 

Les carlines qui poussent à des altitudes plus basses sont de plus grande taille. 

 

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